Extrait du journal
.T'ai eu, l’autre semaine, trois grandes joies. D’abord la joie du bâtisseur. Sainte-Odile est loin d’être ter minée. Tl me faut encore un an. Mais, déjà, au milieu des plan ches, des chariots de 1er, et des plâtras, elle a «servi». Elle n’a servi que pendant une journée., la première journée du Congrès de la Bonne Presse ; et les assistants, même les plus illustres, avaient les pieds sur le ciment et la terre battue. Mais enfin elle a « servi » ! • Elle a été le cadre magnifique d’une séance plus magnifique en core. J’avoue que j’avais un petit bat tement de cœur quand, sous le porche en construction, j’ai reçu S. Em. le cardinal Verdier, S. Fin. le cardinal Baudrillart, un certain nombre d’évêques, de dignitaires civils et religieux, et une foule de confrères. En descendant de voilure, ou en émergeant du métro, chacun levait curieusement la tctc vers les 500.00(1 briques... les dômes... le demi-clocher.... ? Puis, c’était l’en trée dans l’atmosphère rose de la nef... la coulée des verrières, qu’embrasait une douce lumière d’automne. Il y avait d’abord un silence... O11 regardait... ? car la vision était inhabituelle... unique. Et, enfin, c’était l’appréciation que je sentais sincère. Alors, je respirais. Ma seconde joie, c’est que, bâtie uniquement par la puissance de la presse, la première utilisation de Sainte-Odile a été pour le Congrès solennel de la Bonne Presse. Quelle réponse à ceux qui croient, affaiblie, ou périmée, la force du journal ! Il y a trois ans. là où siégeait hier ï’arehevèque de Paris, c’était le terrain vague et boueux des for tifications. Et, aujourd’hui, c’est la belle église, bâtie, sou à sou, au jour le jour, grâce à la presse... Ma joie était d’autant plus grande, qu’il y a quatre semaines, quand nous étions à un doigt de la guerre... Quand, anxieusement on sc demandait si le Congrès pourrait avoir lieu...? nous avons été, l’architecte et moi, sur le point d'en fouir les verrières — on ne pourrait plus actuellement les recommencer — à quinze mètres sous les fondations du clocher. Et, l’aulre mardi, le Congrès bat tait son plein ! Et, du haut de leurs verrières, les évêques des premiers âges... saint Denys... saint Rcmi... saint...
À propos
Lancé en 1922, L'Écho de Rive-de-Gier était un journal hebdomadaire de la région auvergnate. Il proposait à son lectorat un compte rendu impartial de tout ce qui avait cours dans les communes de la Loire. Le journal disparut au mois d'août 1944.
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