Extrait du journal

Car voici qu’approchait l'heure de son .destin ! lit, malgré la terreur dont s’entourait son ombre Certains déjà sentaient une forme plus sombre Planer, qui delà mort annonçait le festin. Lutzen, BailIzen : bien loin dans lu terre étrangère, Nos soldats ont versé leur sang, pour qu’au drapeau Vos lourdes lettres d’or sur l'étoffe légère Vinssent étinceler de l’éclat d’un flambeau 1 II Chainpauberl, Monlmirail : ô syllabes ailées, Vous dites le galop des bal aillons serrés, El l’assaut furieux dos hommes enfiévrés, Et l’ivresse de leurs courses échevelées 1... Us n’allaient plus alors, superbes conquérants, Par l’Europe asservie, avec un air de fête, L’œil fier, le front levé, joyeux, pressant les rangs, Pour que n’y put passer le vont de la défai le... Maintenant, ils devaient arrèlor l’ennemi Aux bords du sol sacré, sur le seuil de nos plaines ; Et de l’Aube à l’Yonne, et de la Marne à l’Aisne, Ils couraient,bondissaient, frappaient, —mouraient, parmi Les flots sans cesse accrus du torrent sacrilège; O il ciil dil que le feu du ciel les animait, Tant l’ardeur du combat enflammait leur cortège Sur lequel l’implacable élan se refermait... Vous que magnifia la Campagne de Franco, En dépit du malheur, dormez morts glorieux, Doucement : Vos enfants peuvent être orgueilleux Car, vaincus, vous élicz vainqueurs (le la souffrance!...