Extrait du journal
attrait pour vos lecteurs. Puissent-ils engager mes compatriotes à se préoccuper désormais des intérêts thermaux de leur ville ! Ces inté rêts, trop négligés jusqu’ici peut-être, ne sont pas seulement les intérêts de Bagnères, mais de tous les environs, de toute la contrée. Que dis-je? les questions thermales touchent même tout le monde, puisque de tous les pays on vient aux sources minérales chercher l’adoucis sement des maux physiques et la santé. C’est donc pour nous, habitants de Bagnères, une assez belle mission que de nous consacrer à l’amélioration constante de nos thermes et de tout ce qui s’y rapporte : routes, promenades, fontaines, logemens, hôtels, lieux de plaisir et de distraction, salubrité, propreté, commodité, etc., etc. Nous avons beaucoup à faire pour nous rapprocher de la perfection qu’ont déjà atteinte nos rivales, les eaux d’Allemagne, où l’étranger trouve, selou ses goûts, une vie douce, facile, confortable. Visons ce progrès, atteignons ce point de civilisation. C’est là un but honorable et utile, et cette occupation toute locale, toute paisible, vaudra mieux pour nous que les luttes passionnées de la politique....
À propos
L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».
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