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L’Écho des vallées, 8 mars 1849

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L’Écho des vallées
8 mars 1849


Extrait du journal

taient en caisse. Le résultat de ses délibérations a été, qu’une somme de huit cents francs serait versée entre les mains des dames de la Provi dence, pour être, autant que possible, distribuée en secours en nature aux pauvres infirmes et malades, et que le reste de l’argent en caisse se rait remis à l’autorité municipale, afin d’ouvrir un atelier destiné à doter la ville d’une nouvelle promenade qui prendrait le non» d’Allée Drama tique. Les motifs de cette double détermination se trouvent exposés dans la lettre suivante, que le Comité de la Société a écrite à Monsieur le Maire de la ville : Monsieur le Maire, Les huit représentations données par la So ciété Dramatique, avec les billets de loterie, ont produit treize cent soixante-neuf francs quatre-vingts centimes, lou es dépenses payées. Nous avons dû nous préoccuper du meilleur emploi â faire de celte somme dans l’intérêt de la classe indigente. Après une longue et mûre délibération, nous avons décidé qu’une somme de huit cents francs serait remise aux dames de la Providence, pour être, autant que possible, distribuée en secours en nature aux familles les plus nécessiteuses. Ce premier point décidé, bien convaincus que travail est le meilleur mo yen de moraliser l’aumône, jaloux d’ailleurs de contribuer à l’embellissement de notre ville, nous avons arrêté , que la somme de cinq cent soixante-neuf francs qui nous restait en caisse serait consacrée à la création d’une promenade, qui partant des Allées Mainlenon, irait rejoindre le sommet du Col de Ger. Celte promenade d’un accès facile, et qui offre de charmantes échappées sur la ville et la plaine, perpétuerait avec le souvenir des efforts de nos Sociétaires amateurs, celui de la généreuse philanthropie des habitans de Bagnères. Si vous acceptez, Monsieur le Maire, la pro position du Comité de la Société Dramatique, permettez-nous de vous faire part de nos inten tions sur l’emploi de celte somme. Nous désire rions que tous les travaux en dehors de ceux de main d’œuvre, tels que. plantations d’arbres, escarpements, etc., fussent uniquement à la charge de la caisse municipale. Nous souhaite rions également que le nombre des ouvriers admis chaque jour dans cet atelier ne fût pas trop considérable, et qu’on y appliquât la même règle que vous avez adoptée pour les ateliers communaux. Enfin, nous sommes les interprètes de la Société tout entière, en émettant le vœu que cette promenade reçoive un nom qui rap pelle l’origine des fonds au moyen desquels elle aura été créée. Le bienveillant concours que l’administration municipale a bien voulu prêter à la Société Dramatique, votre zèle pour tout ce qui se rat tache â l’avenir et â la prospérité de notre ville, nous donnent lieu d’espérer que vous voudrez bien contribuer à la réalisation d’une idée que nous croyons bonne et utile. Les Commissaires,...
L’Écho des vallées (1836-1883)

À propos

L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».

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