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L’Écho des vallées, 29 janvier 1852

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L’Écho des vallées
29 janvier 1852


Extrait du journal

entière devra être déposée dans un cuvier dans l’écurie même. Le sulfate de fer se fond à chaud comme le sulfate de cuivre (vitriol) ou à froid ; seulement, il lui faut plus de temps dans ce dernier cas. Si les propriétaires ont à traiter des corps difficiles à décomposer, ils peuvent sans danger doubler la dose de sulfate de fer. Deux hommes, armés d’un trident, sont chargés d’enlever le fumier et de le dépo ser sur des civières, que d’autres hommes transportent au-dehors ; mais pendant cette opération, un ouvrier, un arrosoir à la main, arrose sans cesse le fumier, dans l’étable même, au fur et à mesure que les hommes le remuent pour l’extraire. On nous a souvent demandé quelle .était la quantité de sulfate de fer ou de dissolution de ce sel qu’il fallait pour une paire de bœufs ou de chevaux. Répondre catégoriquement à cette question est chose impossible, le fumier pouvant être plus ou moins abondant, plus ou moins décomposé, et exiger par suite plus ou moins de liquide pour retenir les gaz ammoniacaux. Généralisant la réponse, nous dirons : qu’il faut complètement arro ser le fumier soit lorsqu’il est encore sur le sol, soit lorsqu’il est sur la civière-, prêt à être emporté, si l’on s’aperçoit que quel ques parties ne l’aient pas été. Une fois hors de l’étable, il faut avoir le soin de répan dre le fumier d’une manière bien égale et de le bien diviser en couches de vingt centimètres à peu près d’épaisseur, entre lesquelles on intercale d’autres couches de paille, herbe, jambes de maïs, feuilles d’arbres, balles de blé, genels, bruyères, etc., etc., etc., six et sept fois plus épais ses : mais il est de toute nécessité que ces corps étrangers, de quelque nature qu’ils soient, aient séjourné dans Veau pure, au préalable, afin d’en être bien imbibés. La réussite de celte opération dépend...
L’Écho des vallées (1836-1883)

À propos

L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».

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