Extrait du journal

Il dit aux copains réunis autour de la soupe, et le fait savoir par la présente aux civils, que les affaires de la France se présentent bien en cette première quinzaine d’octobre ; Hitler et son Staline paraissent être bien empoisonnés de n’être pas seuls en ligne sous les armes ; leurs peuples aspirent toujours et déjà à la paix. Car s’ils supportent assez aisément — le bourrage de crânes aidant — les promenades militaires sans risques, ils détestent, comme tout le monde, le son du canon et l’arrivée de i l’obus. Et puis, quoi que prétende le...