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L’Écho nogentais, 5 avril 1947

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L’Écho nogentais
5 avril 1947


Extrait du journal

TREIZE A TABLE — SUITE — Le colonel paru charmé de voir que le repas n’était pas encore commencé et qu'il n’avait rien perdu pour arriver un peu tard. Quand à la maitresse de la maison, elle fut visiblement déconcertée, elle ne dissimula pas mieux son chagrin qu’elle n’avait su cacher sa joie. Après les politesses d’usage, elle sor tit, rentra, sortit encore ; tout le monde était en suspens ; évidemment le chef avait reçut l’ordre de différer... Mais que pouvait donc espérer notre amie ?.. • Les fâcheux abondent ici bas, dit-on, il en pleut tous les jours; mais un in différent qui survienne à propos pour vous tirer d’un mortel embarras, c’est ce qui ne se voit guère. Dans toute maison bien montée, il faudrait avoir un convive toujours prêt à produire, comme on a un pâté froid, ou toute autre réserve de surplus, dans les familles où l’on est appelé a rece voir des hôtes inattendus. Un convive toujours disponible, sur...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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