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L’Écho nogentais, 31 mars 1853

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L’Écho nogentais
31 mars 1853


Extrait du journal

En décembre 1776, M. le chevalier de Rouville quitta la ville de Toulouse pour aller à Paris. Il devait y sou tenir un procès d'où dépendait la fortune de sa famil le. — Allez, mou fils, lui avait dit son père, après lui avoir donné ses dernières instructions ; vous êtes le plus grand clerc de la famille, et c’est vous que regar de le soutien de nos droits. Souvenez-vous que nous sommes d’origine normande, ce qui n’est p?s peu de chose quand Tl s’agit de plaider. Ayez bon courage, l’argent ne vous manquera pas. M. de Rouville le pere était, en effet, un officier qui quoique Toulousain, se souciait fort peu du gai savoir des troubadours, et même de Clémence lsaure ; il était marquis et avait eu l’honneur de commander un régiment. Son fils, le comte, partageait ses goûts mili taires et avait une bonne part de son ignorance. Seul, le chevalier (celui dont nous nous occupons) avait fait des éludes complètes, car deux carrières seulement s’ouvraient pour lui : l’église ou la robe. La robe le tentait peu, l’église encore moins. Homme d’un tenipéramment doux, de mœurs élégantes et faciles, il aimait les plaisirs du monde plutôt que scs devoirs, et...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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Données de classification
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