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L’Écho nogentais, 31 mai 1947

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L’Écho nogentais
31 mai 1947


Extrait du journal

Si quelque chose avait pu consoler mon ami, c’était la tendresse de cette petite. Un beau jour il apprit que Mlle Hélène ôlait partie avec sa mère pour le lac de Neufchatel. N'allez pas croire au moins que la comtesse avait agit par haine ! C’était beaucoup plus simple ; elle avait reoonuu que pour une personne de son rang et de ses habitudes, le rôle de veuve désolée était très difficile à tenir à Paris. Elle invitait son fils à les re joindre dés qu’il aurait passé le dernier examen. Léopold resta deux mois entiers au près d’elle, et ramena la famille à Paris. Le m is de décembre était déjà fort entamé et Léopold parlait le premier janvier pour l’Afrique. Pendant ces jours rapides, les derniers qu’il allait vivre en France, il tenta plusieurs fois un effort désespéré. Ce pauvre diable, trop aimant pour être heureux ici b*s, ne voulait pas par tir sans arracher à sa mère une larme, une caresse, une bénédiction, je ne sais pas... enfin, quelque chose de mater nel ! Il avait besoin de ce rien comme d’un viatique pour la route, peut-être même...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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