Extrait du journal
ment » infligé aux soldats allemands qui ont « mis hors de service nos mines de charbon et saccagé nos usines », ait été de leur < prêter pour leur réfection économique, comme on le fit, à Spa, l’an passé, l’argent qu’ils n’avaient pas pu nous voler, ainsi qu’à ajourner sans fin leurs échéances, ou à réduire de moitié, comme on y consentit en mai dernier, notre juste créance de répara tions ». Mais, ces critiques générales une fois formulées, l’ancien président du Conseil « se refuse à mettre qui que ce soit en cause ». Inutile, dira-t-on, le réquisitoire est complet. Mais ces faits sont du domaine de l’histoire. Et n’est ce pas un devoir strict, pour un homme qui a conscience des ef froyables dangers que ces « glisse ments » répétés font courir à la France, de les signaler à l’opinion publique, afin qu’elle se décide enfin à exercer le « contrôle sévère qui eût pu nous les épargner ? » L’enjeu « vivre dans une paix de justice, ou périr », ne justifie-t-il pas amplement ces efforts? Ils ne sont que le pendant de ceux accomplis, pendant la guerre, par M. Clemenceau, alors qu’il dénonçait et étouffait la trahison qui retardait et empêchait la victoire. En tous cas, l’ancien chef du gouver nement a tenu le langage d’un homme qui n’a d’autre préoccupation que celle d’éviter que « tant de sang, tant d’atro ces misères aient* été prodigués en vain ». C’est ce qui lui a naturellement per mis de terminer son discours par ce mot d’ordre qui résume parfaitement ses patriotiques aspirations, en même temps qu’il est fait pour rendre con fiance à ceux qu’inquiètent les difficul tés et les périls sans cesse renaissants de l’heure présente : « Dans les pièges de la paix comme dans les convulsions de la guerre, la Patrie audessus de tout ! » L’observation de cette consigne nous a valu la victoire après quatre années de guerre. C’est en pratiquant cette union, et non en cherchant à raviver les vieilles querelles irritantes ou à remettre sur le tapis les questions propres à nous diviser, que nous saurons en imposer nos adversaires, en même temps qu’obtenir de nos alliés le respect de nos droits. Maxime de Montbron....
À propos
Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.
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