Extrait du journal

tiqué l’organisation actuelle, qui oblige le malade pauvre à s’adresser à un méde cin désigné chaque année pour le secteur où le malade habite. Cette violation du droit le plus élémentaire de chacun à confier l’intimité de ses souffrances à celui en qui il a confiance doit disparaître pour laisser place au système compatible avec l’émioente dignité de la souffrance mal heureuse et les exigences morales de l'exercice de la profession médicale. En conséquence, le docteur Béraud, qui fait lui-même partie des sept médecins actuels de l’assistance médicale gratuite, a de mandé que soit accordé au malade pauvre le droit de choisir son médecin parmi tous les médecins de la ville, droit reconnu actuellement par la loi et par l’Etat, tant vis à-vis des accidentés du travail que des mutilés. M. le Maire lui répondit que la Muni cipalité a mis dans son projet de budget, pour l'année 1921, une réorganisation du service de l’assistance médicale gratuite, qui, malgré certaines considérations d’ordre financier un peu différentes de celles envisagées par M. Béraud, donnera néanmoins satisfaction à son désir....