Extrait du journal

Je n’ai pas l’intention de revenir, aujourd'hui, sur les incidents de l’autre dimanche. Nous avons donné notre avis motivé sur l’attitude du maire et l’opi nion publique rochelaise est pleinement édifiée. Il appartiendra, d’ailleurs, aux Sociétés patriotiques ‘d’adopter pour l’avenir une ligne de conduite en rapport avec le traitement qu’on leur a fait subir. Je voudrais simplement profiter de cette occasion pour exposer notre façon de voir générale sur les rapports devant exi&ter entre les administrateurs d’une cité et leurs administrés. —o— La première des qualités requises pour gérer une ville est l’honnêteté. Maire, adjoints et conseillers municipaux doivent d’abord n’avoir jamais fait mettre en doute leur désintéressement, et puis non seulement ne pas puiser dans les caisses publiques, mais aussi ne pas tolérer qu’on leur offre des « pots de vin » et ne pas favoriser, même indirec tement, au détriment des contribuables, les intérêts de l’un quelconque d’entre eux. Quand il s’agit d’une affaire d’impor tance capitale comme, par exemple, l’aménagement de fa venue de Stras bourg, il est du devoir de tous les con seillers de veiller à ce que la présenta tion d’un plan ou d’une Société ne soit pas la résultante d’une « combine ». Nous sommes persuadés qu’il en sera ainsi et que, sur ce point comme sur les autres, tout se passera proprement....