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L’Écho rochelais, 11 janvier 1922

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L’Écho rochelais
11 janvier 1922


Extrait du journal

S1- 48 hmpes mus porches, sur 100 exis tantes ; 3° 10 lampes à src pour l’éclairage d’été du Mail. L’éclairage du port de La Pallice est assuré, comme on le sait, par un nombre de foyers variable suivant les besoins, formant quatre secteurs indépendants. La consommation est enregistrée par comp teur, et non d’après le nombre et la durée d’éclairage des appareils allumés. L’Etat participe dans la dépense, suivant con vention intervenue avec la Ville. En 1921, la durée de l’éclairage élec trique a été la même que celle de l'éclai rage au gaz. Pour 1922, cet éclairage est prévu comme suit : Points lumineux : 47 foyers jusqu’à minuit et 11 jusqu’au matin ; lampes sous porches, 50 toute la nuit. L’allumage des lampes du Mail est prévu jusqu’à minuit et demi, pendant la saison estivale, c’est-à dire jusqu’à la fin des spectacles du Casino. La Municipalité fait étudier le projet d’installation d’un point lumineux à l’ex trémité de la rue Rambaud, qui servirait à éclairer l’allée du parc jusqu’à la rue Jourdan, et un autre au carrefour des rues Thiers, des Dames, de la Forme et des Trois-Fuseaux. Sans préjuger de la décision qui sera prise, nous devons faire observer que cet éclairage n’a pas été compris dans les prévisions de dépenses de 1922. L’éclairage par foyers lumineux inten sifs est un très bel éclairage, mais fort cher. Une lampe de 1.000 bougies coûte,! en effet, autant que dix lanternes à gaz. La réduction à 500 bougies des lampes de 1.000 bougies permettrait, avec la diminution de dépenses qui en résulte rait, d’installer d’autres foyers sur des points non encore desservis. Ainsi que pour l’éclairage au gaz, il y a lieu de supprimer une diminution du prix du kilowatt-heure en 1922. En tenant compte des divers éléments que je viens de faire passer sous vos yeux, voici comment sont établies les prévisions de dépenses pour le service de l’éclairage en 1922 : Eclairage au gaz, 96.000 fr ; éclairage électrique, 73.000 fr. (A suivre)....

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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