Extrait du journal

sommés perdus ! Et cachant sa tête dans elle commença à pleurer. 1 Le vieux Michel s’impatienta. — H ne s’agit pas de pleurer, dit-il ; il faut à l’instant me dire où vous avez caché Rouget. Au même instant, le fermier et son fils, qui avaient pris le temps de se vêtir complètement, sortirent de la boulangerie. — Rouget I dit d’un ton narquois et railleur le père Mareau ; Rouget 1 qui l’a vu ? est-ce qu’il a passé par ici ? — Ne plaisantez pas, „ vous 1 s’écria le terrible brigadier en s’avançant vers le fermier, ou vous aurez affaire à moi. Je sais que Rouget est ici, caché, et il ne nous échappera pas. — Ah ! si Rouget est caché ici, s’écria à son tour Mareau en élevant la voix d’une1 façon singulière et en se tournant vers une trappe qui donnait dans le grenier, il fera bien de se sau ver, car il est pris ! Le brigadier s’aperçut qu’on voulait le jouer. Il sortit un instant et recom manda aux cinq hommes qui étaient dehors de veiller attentivement et de tirer sur quiconque fuirait de la maison. Puis, cette précaution prise, il revint aux fermiers : ' — Vous avez tort, leur dit-il plus dou cement, de ne pas nous dire tout de suite où est Rouget. Vous voyez bien tju’il ne peut paS nous échapper, et si timiobm >«*4nàbuolin

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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