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L’Écho rochelais, 14 septembre 1838

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L’Écho rochelais
14 septembre 1838


Extrait du journal

J’ai eu tort de te promettre de t'égayer aujourd'hui par quelques souvenirs de ma jeunesse. J’ai l’âme vide. Je n'aspire plus après aucun bonheur; aurais-je donc la crainte en formant un désir de rencontrer une déception ? Le plaisir ne gît pas dans la possession de l’objet recher ché ou dans l'assouvissement d une passion ; 1 imagination préfère se repaître d’un espoir souvent éloigné, Le désir, dût-il de long temps ce pas Cire satisfait. et le souvenir après son accomplissement, sont tout; le présent si fugitif qu’on ne peut en jouir , doit à juste raisou n être compté pour rien. Aujourd'hui si mes espérances sont nulle* , je pourrais du moins vivre du passé; mais ma mémoire s'est retirée...

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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Données de classification
  • f. boutet
  • robin
  • rochelle
  • echo
  • paris
  • france
  • be
  • pu
  • m. i.
  • chanteurs montagnards