Extrait du journal

sarde pour des»apprentis désireux de s’instruire, se réalisera quelque jour, nous n’en doutons pas, grâce à l’initia tive d’un homme habile et bon. Celui qui fondera des conférences véritablement ouvrières accomplira une grande chose. Aimer réellement les ouvriers, c’est leur fournir le moyen de trouver du plaisir dans l’exercice de leur travail quotidien. Jamais les comités, les congrès et les clubs où l’ou parle politique, ne vaudront pour le bien-être, la moralisation et la fortune des travailleurs, des réunions où ils s’instruiraient sur leur métier et le prendraient plus en gré, par cette raison qu’ils le connaîtraient mieux. Au bout d’un mois, le travail de Mar cel était fini. 11 lui restait à le soumettre au vieux savant, et le typographe, profi tant d’un dimanche, pendant lequel il confia les Robinsons à Grimperau, vint très modestement trouver M. Rolier. — Qu’avez-vous, mon cher enfant? lui demanda le vieux savant, votre voix est troublée, et si je voyais mieux, je vous verrais rougir. — C’est vrai, monsieur, j’ai écrit un petit travail, et sans doute, cela est bien hardi à moi ; ce qui m’a poussé à le faire, c’est le désir de causer une surprise à Grimperau... Vous le savez, monsieur, le cher homme ne consent jamais à ce que je lui paye les souliers neufs et les rac commodages des chaussures de mes en fants... Alors j’ai songé à flatter son goût pour sa collection... — L’idée vient d’un bon oœpr....