Extrait du journal

Au mcmeni où nos écrits bien involontairement, prennent la forme d’un réquisitoire, il nous est agréable, sans courir le ris que d’employer des formules dithyrambiques, de parler de la Marine Française. Son rôle a été obscur et in grat ; ceux tjui ont bourlingué, pavillon haut pendant des nuits obscures sur la mer dangereuse, n’ont pas eu les récompenses qu’ils avaient méritées. Dans la grisaille générale la farine Française projette des kfenrs magnifiques et l’esprit des chefs, des hommes, le bel entre tien du matériel, tout ne mérite que louanges et admiration. La Flotte n’a pas été vaincue. Elle a pu être décimée par suite de circonstances cpie tous nos lecteurs connaissent, mais son moral est resté intact Elle a rempli toutes les missions qu’on lui a confiées, elle s’est montrée à la hauteur de toutes les tâches, elle a bien mérité de la Patrie. Nous sera-t-il permis de dire que la Marine Française est une de celles qui avaient été le moins gangrenée par les effets du froni populaire, que son cadre d’officiers, attachés à de respectables traditions, et cpie ses Marins, animés d’une foi magnifique, ont montré qu’ils étaient restés ce qu’ils avaient été à travers notre Histoire. Il sera permis un jour de lui rendre justice et de montrer le magnifique état d’esprit qui l’a animée, et qui lui a permis de maintenir son standing intact :