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L’Écho saintongeais, 1 septembre 1940

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L’Écho saintongeais
1 septembre 1940


Extrait du journal

Sergent Fernand Dit a hon.net, ma tricule 533, chef de char volontaire. Au cours des opérations de repli qui se sont déroulées du 13 au 22 juin, a pris une part active à tous les actes de combat. A assuré la direction et le service de son char dans des conditions particulièrement difficiles, donnant un bel exemple de dévoue ment et de ténacité. A LA POPULATION De nouveaux actes de sabotage ont été commis aux lignes téléphoniques de l’armée allemande. Ces actes ré pétés ne peuvent être que l'œuvre d'individus inconscients. Les auto rités allemandes ont pris des otag.-s dans la population et exigé qu’une surveillance soit exercée par les civils français. Si de tels actes de sabotage de vaient encore se produire sur les secteurs surveillés, les gardiens de ces secteurs seront traduits devant le tribunal militaire pour y être jugés. La population civile est avertie que des mesures très lourdes de con séquences sont envisagées pour le cas où des actes de sabotage se re nouvelleraient. Les gardiens incar cérés et les personnes arrêtées com me otages pourront payer de leur vie les gestes stupides des saboteujs. Pour éviter de telles mesures, il est du devoir de chaque Français de signaler à l’autorité tout fait de nature à aider à la découverte des coupables. AVIS DE LA PRÉFECTURE 11 est rappelé aux étrangers de toutes nationalités et apatrides, à l’ex ception des ressortissants allemands et italiens domiciliés ou résidant en Charente-Inférieure qu’il leur est in terdit à compter du 10 Août 1940 de changer de résidence ou de domicile à l’intérieur du département sans y avoir été préalablement autorisés ou invités. Conformément à l’arrêté de M. le Préfet en date du 10 Août 1940, les demandes de changement de rési dence doivent être adressées aux commissariats de police ou à défaut aux maires du lieu de résidence et être nettement motivées. Toutes demandes de retour dans le pays d’origine ou de départ du dé partement, seront immédiatement autorisées. Les services de police ont reçu les instructions très strictes pour la ri goureuse application de ces instruc tions....

À propos

Lancé en 1875, L'Écho saintongeais était un quotidien régional implanté à Saint-Jean-d'Angély. Il sera publié jusqu'en 1941.

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