Extrait du journal

Le nombre et Vacuité des mouve* ment s grévistes sont certainement l’un des maux dont nous sou li rons. Un dirait, par moments, le développement d'une maladie épidémique I .à, comme dans trop de circonstances, on dépasse toute mesure et on voit des ouvriers se jeter ou se laisser jeter dans les grèves avec une facilité qui confond. Certaines grèves sont même des plus in justifiées et des plus dangereuses, comme celle des chemins de fer. L’augmentation du prix de la vie explique et même justifie, dans une certaine mesure, cet état de choses, il n’explique ni ne justifie la manière de faire et les procédés employés. L’entrainement a même conduit à y ajouter le régime du sabotage, lâ chasse au renard avec des violences odieuses et criminelles, Les promoteurs de ces mouvements semblent vouloir les déconsidérer dans le sentiment publie et même dans l’esprit de leurs adhé rents. C’est, sous le couvert de la défense d’un droit, un retour à la barbarie dont, cependant, les promo teurs de grève prétendent s’éloigner pour une civilisation supérieure. Les initiateurs de ces grèves rappel lent, en réalité, les hommes du Comité de salut public, leurs théories et leurs procédés. Ce sont les mêmes tempéra ments appliquant les mêmes moyens, appuyés sur les mêmes sophismes. 1 .es uns les appliquaient à la politique, les autres aux questions dites sociales. Puisque ces idées ont pris de cer tains côtés, moins qu’on ne le croit, du reste, et sans vouloir faire une théorie complète de ces matières complexes, il est bon de rappeler en face d’elles quelques principes en cette matière, surtout en ce qui concerne certaines catégories d’intéressés, tels les fonc-...