Extrait du journal

au tond du char, car ou nous lirait dessus. I, un d’eux >e mil à la con duite, I autre à plat ventre entre mes jambes pour me passer les obus. Je regardai par la visée, line masse noire, a quinze mètres, lirait sur moi. — Avance un peu, dis-je au con ducteur. Le ( liar roulait mal, avec un bruit de ferraille. \ ce moment, je reçois, en pleine tourelle, Un obus qui démolit mes organes de visee. Je charge un obus explosif, je vise la grosse masse ennemie par le lion que venait de faire son obus el je lape sur son train de rou lement. J aperçois, à côté, un petit char allemand qui lirait sur l’un des noires derrière moi. Le gros char m’envoie un autre obus (pii tra verse nia tourelle et éveil Ire mon masque à gaz. Je reçois sur le dos une masse de ferraille. I n éclat me blesse à la main et je tombe sur mon approvisionnement tout étourdi. —• Vous êtes blessé, me dit-il ? (les mots me raniment. —• Passe-moi un obus ! dis-je en reprenant mes sens. Je lire sur le petit char qui vole ni éclats comme une vitre frappée par un coup de marteau....