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L’Écho saintongeais, 13 juin 1878

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L’Écho saintongeais
13 juin 1878


Extrait du journal

trophe du 16 mai, qui a valu les pires fléaux et qui a failli nous perdre sans rémission. Le Sénat s’est naturellement excusé de n’avoir point rempli sa mission, en pré textant que le Président de la République n’avait point outrepassé son'droit) et qu’il n’avait point violé la loi. Soit; mais, en tous cas, il s’était servi de ce droit d'une façon abusive, dangereuse, sans qu’aucun péril l’y autorisât; on se rappelle, en effet, dans quel calme vivait la France, sous le ministère Jules Simon, et combien grande a été la surprise générale, quand on a appris que ce cabinet qui avait la confiance de tous, était brusquement congédié par le Maréchal. A ce moment, le Sénat modé rateur, pondérateur, devait intervenir; plus tard, il devait refuser de voter la dis solution. il ne l’a pas fait et ce sera la faute qu’on lui reprochera toujours, sans compter les entraves perpétuelles apportéès à l’adoption des lois votées par la Chambre. Il faut donc qu’il soit renouvelé, et le plus complètement possible, et remplacé par un Sénat qui, suivant la magnifique expression de M. Gambetta, sera « le grand conseil des communes de France. » (La Correspondance Universelle.)...

À propos

Lancé en 1875, L'Écho saintongeais était un quotidien régional implanté à Saint-Jean-d'Angély. Il sera publié jusqu'en 1941.

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