Extrait du journal

L’agression de la flotte Britannique Le Temps après a noir indiqué le triste incident de Mers-el-Kébir, écrit : « Celles, notre pays n’en est pas à son premier étonnement. Il a eu le mérite de n’exprimer aucun blâme quand il apprit, à la veille de la ca tastrophe, par un discours de Mon sieur Churchill, qu’au moment de la terrible bataille de France, douze cent mille soldais anglais demeuraient sur le territoire de leur patrie, prêts à la défendre. A ce moment, nous nous battions tout au plus à un contre deux pour contenir la ruée de l’ennemi commun A ce moment nous savions que le corps expéditionnaire de Grande Brelagnc avait été rembarqué avant la fin de la bataille des Flandres et que les deux brigades anglaises qui avaient cédé devant Abbeville, se retiraient elles aussi. Malgré ces dé courageantes certitudes, nous n’éle vions aucune plainte et ne formulions aucun grief. Nous songions seulement à accepter seuls les coups les plus durs et à tenir nos engagements. Des questions se posent. Faudrat-il que nous nous trouvions, malgré nous, en état de guerre avec l’Angle terre et que, par voie de conséquence, les hostilités s’étendent aux colonies britanniques et françaises d’Afrique occidentale,...