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L’Éclair, 4 décembre 1914

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L’Éclair
4 décembre 1914


Extrait du journal

Ayant fixé ainsi son luit et juré de ne s’arrêter qu"après avoir vaincu l'Europe, elle a dVi marquer le pas pesamment eu cours de route et. jusqu'ici avouer son impuissance à réaliser son vaste lève impérialiste. En même temps, ceux qu'elle voulait anéantir, subjuguer ou subordonner, se sont coalisé- pour la mettre hors d’état vie leur nuire Vans l'avenir et de recommencer d’autres agressions. D'où le caractère absolu d'un conflit qui ne peut plus se terminer, dans les termes du problème initial, р.ii une demi-solution, une défaite moyenne ou une victoire relative. Des deux côtés, on aspire à un triomphe total et personne, n’admet, que les armes puissent être abaissées sur une situation ambiguë et incertaine, sur une lassitude, même sur l'épuisement. Tout ou rien, с.’est. bien la formule complète, radicale de la lutte actuelle qui n'aura pas d’issue, sinon l'écrasement d’un des adversaires et la victoire complète de l’autre. Tel e
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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