Extrait du journal

Ce ministère socialiste n’est, certes, pas suspect de germanophone. On peut donc être assuré qu’il ne demande là que ce qu’il estime absolument indispensable au maintien de l’ordre pendant la délicate opération qui se prépare. Rappelons-nous qu’il y a quelques semaines à peine le cabinet de Copenhague suppliait la Conférence de supprimer le plébiscite pour la troisième zone du Siesvig qu’il juge, a priori,, trop allemande. On a été surpris, au quai d’Orsay. Les renseignements qu’on y avait sur cette question étaient fort différents. Les Cinq ont, finalement, consenti à laisser cette partie du Siesvig du sud à la Prusse. On ne saurait être trop déférent pour 1rs droits que la conquête a donnés à cette puissance, en ici....