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L’Éclair, 9 mars 1907

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L’Éclair
9 mars 1907


Extrait du journal

S’il fallait prouver par l’absurde i’incompatibilité de certains progrès poussés jusqu’à purs dernières limites avec les besoins élémentaires de toutes nos sociétés, les électriciens de Paris ont réussi. Mais ils ont brûlé leurs vaisseaux. Il est difficile de démentir plus complètement les magnifiques résultats dont notre science, avec scs applications perfectionnées, est si fière.Aujourd’hui, l'électricité manque ; demain, et* sera le gaz ; aprèsdemain, ce seront peut-être les chemins de fer et les Compagnies de navigation, dans l’intervalle les télégraphes, les téléphones et les postes qui cesseront de fonctionner. Pourquoi le transport des vivres et de toutes les marchandises, les services qui assurent la propreté et la santé des grandes villes n’uuraient-ils pas à leur tour l’idée de s'arrêter net f lien n’est plus aisé que de détruire et la tentation qui s’offre à des barba-...
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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