Extrait du journal

ment menée depuis quarante ans... Pour moi, il n'e^t plus question de porte de prestige, il n'est plus question de diminution de l'Empire ; il s'agit de notre existence en tant que grande puissance européenne ou même de nation prospère... Si jamais nos défenses navales étaient brisées, notre marine vaincue ou seulement dispersée pour une saison, et que nos arsenaux, nos docks (*t notre capitale fussent occultés militairement, la ruine serait sans parallèle dans l'histoire moderne. Ce ne serait pas l’Empire qui serait détruit, mais la Grande Bretagne... L’occupation, par un ennemi envahisseur, de nos arsenaux, de nos docks, de nos villes el de notre capitale serait pour l’Empire ce que l'explosion des chaudières serait pour un « Dreadnought ». Ec capital disparaîtrait avec la destruction du crédit....