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L’Éclair, 15 décembre 1914

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L’Éclair
15 décembre 1914


Extrait du journal

exemple saisissant, par sa manière éclatante de suivre les traditions de l'Eglise, la force et la profondeur des paroles de son prédécesseur. Le Souverain-Pontife, chef de l’Eglise catholique, la plus haute expression de la chrétienté, la plus grande puissance morale qui soit, en ce monde, ne doit défendre, au milieu des luttes qui l'ensanglantent, que la fraternité des hommes. Il est par excellence, le représentant d’un Dieu de paix •sur la terre. Plus la furie des armes sévit et plus son rôle apparaît magnifique. Dans la terrible guerre qui ruine l'Europe, il ne se mêle aux militants trie pour leur prêcher l’esprit dont le dogme implacable de la force égorgeant le droit, est la formule antagoniste. Le contraste agit par lui-même, par tout ce qu'il exprime et signifie, sans s’opposer an principe dont le Pape a lui-même lumiteusement établi la vérité, dans une récent-.? allocution, le principe de l'union absolue (mire la Patrie et la Religion....
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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