Extrait du journal
Et, d’autre part, comme la pensée grecque avait vu, dans le mal, dans la barbarie, dans la brutalité, des formes vicieuses de l’être, que la civilisation devait tendre à diminuer et faire disparaître, ia pensée allemande érigea le mal, la violence, la destruction en éléments intégrants du Tout absolu et divin. Bien plus, elle conçut le bien, la paix, la lumière, comme ne pouvant être engendrés que par le mal, par la guerre, par les ténèbres. Dieu ne sera, que s'il est créé par le diable, à qui seul appartient la puissance créatrice ; et il ne subsistera, que si le mal subsiste pour le recréer éternellement. S’il cessait d’être stimulé par Méphistophélès, Faust, instantanément, se reposerait : et, le jour où il appellera le repos, il mourra. L'homme est ingrat envers le péché, envers le crime : il na comprend pas qu'il est indispensable de pécher pour devenir juste : Siindig massent ir/r merdent renne uir icachsen pollen, dit la Magda de Sudermann : u Nous devons pécher, si nous voulons croître. »...
À propos
L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.
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