Extrait du journal

— Le livrerai-je ou ne le livrerai-je pas ? dutil se demander en voyant paraître le nommé Moralès. Si je le livre, je trahis la confiance que cet homme a mise en moi, je me fais l’auxiliaire de la vindicte publique, je donne une tête à l’échafaud, je viens en aide à l’un de ces rois que ma qualité de républicain me fait un devoir de haïr... Si je ne le livre pas, je protège le meurtre, je me rends Je complice d’une bête fauve, je voue peut-être à la mort d’autres victimes innocentes (comme toutes les victimes) et je risque d’être mal vu des fendarmes... Que faire ? Difficile problème !......