Extrait du journal

Je n’ai jamais été porté à l’admiration pour le prêtent Kaiser berlinois, le souverain qui tantôt annonce l’intention de créer un nouvel empire romain, tantôt recommande à ses troupes de bien massacrer et de bien piller en Chine : cet homme singulier qui veut à toute force, au début du ix* siècle, que l’ambassadeur du Céleste-Empire frappe trois fois le front la terre à ses pieds, me parait agité par un instinct violent qui peut le mener plus loin que de raison. Il a reçu en héritage une force incomparable, amassée par une politique brutale, mais avisée et prudente. Qu’eu ferat-il 1 C’est le secret de l’avenir. Mais il y a, ce me semble, bien des casse-cou dans ses façons provocantes. Et je doute que l’Allemagne se trouve bien de l’avoir pour maître....