Extrait du journal

Il n’est pas surprenant que M. Clemenceau laisse crier dans les rues sa biographie où il jet appelé Bismarck français. Les temps approchent. Il a trouvé son de Moltke : le général Picquart. I Hier, la première répétition générale de leur geôle militaire a commencé : de toutes parts, les dépêches signalent la reprise des inventaires tet la mise sur pied de toute l’armée. Jamais on n’a tant consigné de casernes, refusé de permissions, utilisé de soldats, fait marcher de bataillons, d’escadrons et de batteries. La maœuvre présente toutes les qualités napoléoniennes,simultanéité,rapidité,supériorité numérique, concentration de forces écrasantes sur les points à battre et à prendre d’assaut. L’ennemi inoffensif à vaincre ce sont quelques gardiens d’église, le clergé et les fidèles accourant auprès de leurs curés, s’ils ne sont pas devancés par la foudroyante exécution des ordres ministériels. Dans ce cas, l’attaque sera décisive : car le président du Conseil n’entend pas que ça traîne. On n’est pas plus Ratapoil....