Extrait du journal

Le voyage des souverains italiens en France, les assurances cordiales proférées par les chefs des deux nations redevenues amies, affermissent une condition politique élaborée depuis 1896 par la diplomatie et qui ne peut qu'être favorable à la paix du monde. C'est en mars 1896 que la défaite d'Adoua marqua la fin de la politique mégalomanie et gallophobe de Crispi. Quelque temps après, le pouvoir passait aux mains d’un premier ministre plus ami de la France, M. di Rudini. Puissamment servi par M. Luzzati, pour le relèvement financier de son pays, il entreprit de lui faire adopter à notre égard une attitude plus amicale et plus conforme à ses intérêts....