Extrait du journal

Je chante la gloire immense Du grand consul Duilius. Et cette amusante pièce me semble redevenir terriblement actuelle. Je demande même, pour ma part, qu’elle soit reprise, au besoin même montée aux frais de l’Etat sur un théâtre subventionné, pendant tout le temps du séjour de l’empereur de Russie à Paris. On dit que le théâtre est souvent un enseignement. Jamais il n’aura mieux mérité cet éloge que si pendant le courant du mois d’octobre le Joueur de flûte avertit suffisamment les Parisiens qu ils ne doivent pas assommer le tsar de leurs assourdissants vivats sous peine de laisser a I entourage du sou\erain russe une impression qui se traduit par un,terme d’argot connu en Russie, oii 1 on sait si bien les finesses de notre langue, même verte, celui de « rameurs ». ....