Extrait du journal

. Nous joignons Grobler à 12 h. 1/2. Les commandos tiennent bien, mais il s agit d’empêcher les Anglais de tourner notre droite, de détruire le chemin de fer et de prendre les hommes et le matériel qui nous arrivent encore de l’ouest. Nous chassons donc à droite, de pope en pope, et cherchons une bonne position que nous occupons finalement à 2 h. Delarey est là de sa personne et maintenant toute la bataille est à notre gauche ; nous canonnons les Anglais de flanc. Ils ne tardent pas à répondre d’ailleurs et pendant trois heures nous recevons une pluie d’obus et de raptels. Ceux-ci mettent une heureuse obstination à éclater un peu trop court et ceux-là à tomber quelbues mètres trop long : nous ne recevons encore que des éclats morts. Nos mules et nos chevaux sont intacts aussi. Pourvu que ces braves kakis continuent ainsi......