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L’Éclair, 27 novembre 1914

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L’Éclair
27 novembre 1914


Extrait du journal

D’après tout ce que nous savons de la France, il ne manque point dans ce pays de gens pour préférer la paix ù la guerre. Il en est aussi de même en Angleterre, ainsi que le prouve l’attitude de Morley, de Burns et de Trevelyan. En Russie, l’opinion publique ne peut se manifester librement. Les différences de sentiment populaire en Allemagne et dans les pays alliés contre elle permettent de trancher en toute sûreté la question de savoir qui a tort et qui a raison dans cette guerre. Ces différences décideront - aussi de l’issue finale de cette lutte mondiale. Un doit espérer que la guerre sera courte et que le vainqueur se contentera d’une paix qui ne sera pas trop dure et qui n’infligera pas à la France de trop cruelles blessures....
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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