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L’Éclair, 30 septembre 1900

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L’Éclair
30 septembre 1900


Extrait du journal

Il aborde de front (quels que soient les sentiments de 1 auditoire) la question de l’Alsace-Lorraine. Il la démontré écharde dans le doigt, épine dans le pied motif de haine, prétexte à armements. Et, parce qu'elle fait obstacle à la réconciliation entre deux grandes races, à la pacification universelle, il a l’audace, ce converti, hier encore guerrier et conquérant, de réclamer tout au moins, pour elle, l'indépendance, 1 autonomie ! .,.®n même temps, sa pensée se ramifie; étend sur 1 Allemagne entière tout un réseau dont les extrémités dépassent les frontières, vont se lier aux efforts voisins. Autour de lui, par lui, s’instituent les Associations qui portent son nom, et, en deuil aujourd’hui continuent son œuvre sous l’invocation de sa mémoire. viP &I’ dans I®8 saMea de réunion, dans les assemblées, dans les cabarets même où les paysans font halte après la foire, avant le départ, il dit :...
L'Éclair (1889-1926)

À propos

L’Éclair est fondé en 1888 par Maurice Dechêneau, un transfuge du Matin dont il recopia la formule. Antidreyfusard et antisémite, ce quotidien d’information devenu un journal politique passe ensuite sous l’égide d’Ernest Judet, fin 1904. Défaitiste et anglophobe pendant la Première guerre mondiale, son rédacteur en chef est accusé de trahison après la guerre. Judet fut contraint de vendre le journal qui fut finalement absorbé par L’Avenir en 1925.

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