Extrait du journal

industries qui s'y rattachent, constitué en vertu de la loi de 1884, d'avoir par ticipé aux luttes politiques et à l’activité politique dans tous ses domaines ; D’avoir par la corruption intrigué près des commissions parlementaires et des ministères de la marine et de la guerre, pour fausser des adjudications ; D’avoir imposé des prix scandaleux pour les marchés de la guerre ; D’avoir pratiqué contre les travail leurs les jyes illégalités en sabotant toutes les lois sociales votées par le Parlement ; D’avoir organisé une entente inter nationale entre les possédants des mines et des hauts-fourneaux, afin de demeurer maîtres du monopole de fait des matières premières. Je ne veux pas allonger les chefs d’accusation. Ceux-là suffisent et ils valent pour les mêmes motifs, avec leurs cas particuliers, pour le Comité central des Armateurs de France, les consortiums du Textile, des Banques, des Chemins de fer, du Bâtiment, de l’Agriculture, etc. Il faut que < force reste à la loi » ? Allons y l Tous égaux 1 L’odieuse sentence ne saurait attein dre la C. G. T. en laissant impuni et agissant les organes centraux de nos maîtres qui nous ont précédés dans la voie de « débordement » des cadres de la loi de 1884. Alors, tous dissous ! tous liquidés ! Allez-y, bons juges ! Vous trouverez dans les organisations patronales des caisses de résistance qui se chiffrent par millions. Quelle joie pour M. Doyen ! Quelle aubaine pour M. Doumer i Nous avons droit à ce minimum d’égalité l A. DUMEKCQ....