Extrait du journal

Un concours pour l’admission de surnuméraires dans le service télégraphique sera ouvert le 15 juin 1868 ; l’examen aura lieu à Melun. Les candidats seront inscrits sur un registre ouver t à cet effet à la préfecture ; ce registre sera clos le 2 mai, à quatre heures du soir. Pour être admis à concourir, les candidats devront être âgés de dix-huit ans au moins et de vingt-huit ans au plus. Cette limite d’àgc est reculée jusqu*à trente ans pour les aspirants qui compteraient sept ans de services effectifs dans l’armée ou dans l’ensei gnement. On pourra prendre, à la sous-préfecture, connais sance du programme indicatif des matières sur les quelles portera l’examen des candidats. Lundi dernier, deuxième fête de Pâques, l’Orphéon de Saint-Denis-les-Rebais, a donné un concert dans la salle de la maison d’école de Mazagran, avec le concours de la fanfare de Chauüry. Nous ne pouvons qu’adresser aux jeunes gens qui composent ces deux sociétés, nos plus sincères félici tations pour l’excellente exécution de nombreux mor ceaux tels que chœurs, marches militaires, romances, duos et chansonnettes. Nous n’oublierons pas le précieux concours qu’ap porta à cette fête de famille, M. Armand, de l’Orphéon de Coulommiers, qui sut communiquer à l’auditoire qui se pressait dans la salle, la plus désopilante gaieté. Notre plus grande part d’éloges à MM. Camille Leclert et Appolinaire Bonnefoy qui, alternant dans la direction, ont su imprimer à leurs exécutants le plus parfait ensemble. Notre dernier numéro faisait connaître la démission de M. le marquis de Pontécoulant et de M. Carro de leurs fonctions de président et de vice- président de la Société d’archéologie. Aujourd’hui, nous sommes au torisé à annoncer celle de M. Courtois comme tréso rier général de la même Société. Cette démission est uniquement fondée sur le sur croît de travail que l’administration des finances de la Société occasionne au titulaire. {Indicateur.) La Société d’agriculture de Meaux, pour combattre l’absence de bras qui se fait de plus en plus sentir dans les campagnes, recommande la propagation et le perfectionnement des instruments nouveaux. Elle vient de décider qu’un concours de faucheuses, de faneuses et de râteleuses aura lieu le 12 juin pro chain à Chaillouet, près Meaux, chez M. Antoine Petit, et elle a voté une somme de 2,500 fr., affectée aux frais de ce concours et aux prix qui y seront décernés. — De même que l’on se plaît généralement à signaler les actes de courage et de dévouement, il serait bon, de temps à autre, pour mieux faire ressortir le mérite de ces actions, de mettre en regard quelques traits de couardise et d’égoïsme individuels. En voici un, que l’on nous cite et que nous recom mandons à l’attention de nos lecteurs : « Un malade atteint depuis quinze jours d’une an« gine et d’une bronchite a pour voisin, sur le même « carré, un oncle et une tante encore jeunes, dispos « et pleins de santé. Tant que le neveu s’est bien « porté, les relations de voisinage ont été bonnes et « suivies, mais depuis sa maladie, l’oncle et la tante « se sont tellement tenus clos dans leur demeure qu’ils « n’ont pas encore osé entr’ouvrir leur porte pour de« mander des nouvelles de leur neveu. » Heureusement pour l’humanité de pareils faits sont rares. {Feuille de Provins.)...