Extrait du journal

Le recours à ces indications est d’autant plus intéressant en ce moment que nous traversons une crise agricole et industrielle, dont certains disent qu’elle est arrivée au point le plus aigu et qu’elle va plutôt s’atténuer, tandis que d’autres craignent de la voir encore, sinon se perpétuer, du moins se prolonger longtemps. Nous ferons remonter nos recherches à l’année 1881, parce qu'alors la crise, du moins dans sa généralité, n’était pas encore commencée. Abstraction faite d’une douzaine de départements qui avaient déjà été ravagés par Je phylloxéra, Lagriculture, qui offrait peut-être, sur certains points, quelques symptômes de faiblesse, payait encore pour assez florissante. On éprouvait alors plutôt des appréhensions qu’une souffrance réelle. 1) un autre côté, l’industrie, le commerce. le* affaires urbaines allaient très bien en 1881. Nous allons voir quelles traces la crise qui a suivi a laissées dans les bases des contributions directes, si elle a affecté soit le nombre des cotes foncières, soit celui des constructions, soit le nombre d’hectares vendu' chaque année, ainsi que les autres faits corrélatifs....