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L'Économiste français, 21 juin 1890

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L'Économiste français
21 juin 1890


Extrait du journal

Les valeurs, dites à tort mobilières, sont simplement des valeurs représentatives. Elles sont, en outre, des litres émis par des associations. Quand on les frappe d un impôt, c’est comme si l’on voulait mettre un droit sur l’ombre de l’objet réel après avoir mis un droit sur ce dernier; il y a la un double emploi évident : c’est, en outre, comme si l’on voulait mettre un droit spécial sur les associations et placer les associations dans une situation défavorable par rapport aux particuliers isolés. L’impôt sur les valeurs mobilières e-t fait d’abord d’une méprise, qui croit qu’un titre est distinct de l’objet auquel il donne droit, et ensuite d’une haine, consciente ou inconsciente, mais en tout cas très peu judicieuse et très nuisible, contre l’association....
L'Économiste français (1873-1938)

À propos

L’Économiste français est un hebdomadaire ayant paru à partir de 1873. Il est lancé par l’économiste libéral Paul Leroy-Beaulieu, reprenant le titre d’un journal ayant existé entre 1862 et 1870 sous la direction de Jules Duval. Inspiré du Economist anglais, le contenu porte principalement sur l’actualité économico-financière faisant du journal une publication incontournable dans le milieu des affaires français. Le dernier numéro date du 30 juillet 1938. Fragilisée par d’importants problèmes financiers, la rédaction doit mettre un terme à la publication du journal.

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