Extrait du journal

fournitures scolaires gratuites, assainisse ment des marais, etc. Il est candidat au Conseil d'arrondisse ment en 1895, aux élections législatives en 1898, 1902, 1906 — au Conseil général en 1898, 1904 et à Nérondes en 1907, où il est battu par la défection d’une fraction de ré publicains. Odieusement calomnié, il ne se laisse émouvoir par aucune menace. Sa femme, institutrice, est persécutée deux fois, on la déplace en 1893, où elle reste dix mois sans fonction ; puis, en 1898, où elle reste six ans sans fonction, sans congé, sans traite ment, sans être ni en congé, ni révoquée, ni démissionnaire. En 1905, on la nomme enfin adjointe à I.cvet, où elle est encore. I. action de Mauger ne se ralentit pas pour cela, et dans toutes les élections où il fut candidat, il vit toujours augmenter le nombre de ses suffrages aux élections légis latives de tyoü ; il n’avait que 441 voix de moins que le candidat radical, M. Lesage. 11 est délégué par le Parti Socialiste, aux Congrès de Chûlons, Limoges, Toulouse, St-Etivnne, Nîmes. C'est grâce à sa ténacité que la question agraire a pris au sein de ces Congrès, toute l'ampleur que comporte une question aussi importante. C est au Congrès de Bourges, en 1904, qu il fut l'inspirateur de la réunion des ter riens et de l’Union fédérative des Travail leurs de la terre. Il se fait 1 apôtre de la question de l’assis tance aux vieillards. li contribue largement a la création des colonies familiales de Dun, d'Ainay-le-Chàteau, des Bourdelins, qui sauvèrent ces pays de la misère où ils étaient plongés. Son activité inlassable lui fait rendre mille se rvices à la cause ouvrière ; il défend les canonnières de. La Gucrcho, les métallur gistes de Rosières. Mauger fut combattu plus que tout autre, parce que son action ne se bornait pas ;‘i débiter des paroles, mais à produire des actes. C'est. l'homme, compé tent en législation ouvrière ; aussi le Parti Socialiste l’a-t-il désigné encore aujourd’hui pour être candidat aux élections législati ves du 24 avril. Mauger a toujours, eu toute circonstance, fait son devoir de républicain ; c'est grâce à sa loyale attitude qu'en 190O, le candidat radical dût être élu. Sans être investi d’un mandat électif, Mauger a fait plus pour la classe ouvrière que bien des élus. f ixés par les trente* ans de la vie de mili tant de Mauger, les travailleurs seront sûrs en votant pour lui, de voter pour un des leurs. Ce qu’il a déjà fait est la meilleure garantie qu’ils peuvent avoir....