Extrait du journal

Notre gouvernement, qui a entore des représentants diplomatiques à Barcelone et à Valence, a le devoir de poser la question aux républicains d’Espagne. Ce serait une démarche des plus utiles à (aire. On pourrait aboutir d’autant plus rapidement à une solution que la France n’est pas complètement démunie. Les caves de nos banques regorgent d’or espagnol. Fonds publics ou cagnottes privées des chefs républicains prévoyant la défaite, nous avons de quoi servir des pensions aux victimes de la guerre d’Espagne. Avec les fonds espagnols, nous pouvons nous substituer à l’ingrat gouvernement de Valence s’il ne veut pas faire droit à notre demande. Ce serait déshonorant pour la France de voir, au lendemain de la défaite dépublie-...