Extrait du journal

nar l’étreinte des coquins installas dans sa maison, le corps rajeuni de la France s’émeut comme à l'approche d’un merveilleux printemps. Ce qu’il y avait de meilleur en elle se réveille, une sève nouvelle monte de son cœur à travers ses membres dé- 1 Empire auquel il pensait tendus, et son cerveau, qui servit si longtemps d’asile à la sagesse du monde et aux splendeurs de l’esprit, sort de la léthargie profonde où il allait sombrer à jamais. Cependant que la _ terre retentit d'orages mena- l'admiration, et aussi une imgants et de querelles sanglantes, mense fierté. une Fiance nouvelle grandit — Vous avez amené vers vous, mystérieusement dans les replis,lui disais-je, vous avez associé à de son toi loir, dans la retraite ■ votre œuvre les meilleurs ende ses provinces. Hier, je ne sa- fats de notre pays. Ils vous aivais rien, hier, je n’avais rien vu. ment, et vous suivront partout Mais aujourd'hui, je sais. Et je où vous commanderont de les livre ma certitude à tous ceux de conduire le salut de la France, mes finies de France à qui pesa grandeur, son avenir. Ils posedois transmettre la révélation cèdent toutes les vertus néesécoue, à qui je dois porter le mes- sacres à ceux que le destin a-...