Extrait du journal

La majorité est er. pleine dissolution. Elle n’existe plus. Les scrutins du 3 et du 4, soit en séance publique, soit dans les bureaux, comme le scrutin sur l'aincndcment-Rnncé, l'ont tuée eu coaüliluaat me* déchirements intimes. Aussi fait il beau voir le désarroi de tous ses membres, entendre leurs plaintes et leurs gémissements. Elle n'aperçoit auto ir <1 elle que désordre et anarchie. Hélas! pouvait il y avoir une anarchie pire que celle résultant de l’union de- partis les plus adverses dans un effort commun contre la République, c’était le chaos : il vient de se débrouiller, et le projet de loi de Parrieu a eu du moins ce bon effet,Je remettre les choses cl les hommes à leurs places. Que les facétieux impérialistes.orléanides, légitimistes, travaillent,chacun de son côté, au succès de leurs rêves, rien de plus naturel ; mais qu’un aussi étrange assemblage se proclame le grand parti de l'ordre, tout eu conspirant contre l’ordre existant, voilà qui est immolai et souverainement ridicule. Nous nous rejouissons de la lin de ce carnaval politique : le» masques sont tombes et le peuple sait maintenant ce qu il y avait dessous. Aux prochaines élections, il fui a bon marché de toutes ces défroques....