Extrait du journal

Le ministre de la Marine — s’il ne s’agit pas d'un bateau — a des réformes en terrine que nom dégusterons bientôt. Déjà, par but économique, — qu’en penseront ’es Landerneaux ? — brisant un usage chronique cher — trop cher même — aux arsenaux, il a, par grâce souveraine, décidé qu’en iceux, cré nom, cm ferait « chanter la sirène « au lieu de tirer le canon ». Car, en ccs lieux démocratiques, qu'entre ou sorte le personnel, des bouches à feux, authentiques, marquent cet instant solennel l Mais c’en est fait d’tm tel usage dont on aurait pu s’étonner ; et chacun trouve qu’il est sage que canons cessent de tonner J Lors, pourquoi de cette mesure ne pas multiplier les cas ? Bien peu de gens, je vous l’assure, tiennent vraiment à ce fracas. Tant qu’on y est, que l’on supprime tous ces canons « crachant du feu n ; ils n’ont plus ni raison ni rime et du genre humain c’est le vœu Certains qui — peut-être — me lisent se passeraient tout aussi bien de canons, fussent-ils d’église, tous faisant trop de bruit pour rien. Supprimons donc, sans controverses, tant de canon$ bruyants et vains... sauf, bien entendu, ceux que versent d’estimables marchands de vins ! Charles CLUNY....