Extrait du journal

LES DETTES WW La Commission des affaires étrangères ne veut pas se dessaisir La commission des affaires étrangères s est réunie sous la présidence de M. Paul-Boncour. Elle a adopté à l’unanimité la motion sui vante : La commission des affaires étrangères. Considérant que si l’obligation pour le gou vernement de soumettre à l’approbation des Chambres les accords du 29 avril 1926 (Mcllon-Bérenger) et du 12 juillet 1926 (CaillauxChurchill) a pu donner lieu à une controverse juridique, le gouvernement s’était toujours pro noncé pour l’affirmative, conformément d ail leurs aux droits et aux devoirs du Parlement : Qu’en fait, la procédure de ratification a été entamée, le texte de ces accords ayant été soumis aux commissions compétentes ; Par ces motifs : Rappelle ses décisions antérieures, et ne pouvant accepter sous aucune forme aucune pro cédure de désistement, se déclare prête à rap porter son avis sur les deux projets dont est actuellement saisie la commission des finances ; En conséquence, la commission a décidé de mettre à T ordre du jour de sa prochaine séance qui aura lieu jeudi prochain, les rapports d’in formation de M. Jacques Stern sur les dettes interalliées, et de M. Bergery sur la question des réparations. Un ordre du jour de PUnion fédérale des anciens combattants On nous prie d’insérer ; Devant l’émotion répandue parmi les anciens combattants français au moment où les experts achèvent leurs travaux qui mettent en jeu les intérêts légitimes de la h rance, le bureau de l’Union médérale des mutilés et anciens com battants se déclare fidèle aux résolutions du congrès national de Brest. Rappelant l’expérience du traité de Ver sailles : Il demande aux pouvoirs publics de n’accep ter les recommandations des experts que si celles-ci lient les réparations et les dettes inter alliées dans des conditions qui sauvegardent à la fois les droits essentiels de notre pays et l’entente entre les nations. Il proclame qu’aucune ratification des accords de Londres et de Washington ne peut se con cevoir que si tous les autres gouvernements in téressés s’engagent à appliquer le plan fies experts et si, en outre, réserve est faite par la France de suspendre l’exécution desdits accords, au cas d’arrêt des paiements de l’Allemagne. Sans vouloir engager, dès à présent, une action prématurée, les mandataires des 500.000 membres de l’Union fédérale ont tenu à affir mer publiquement la position qu’ils sont décidés à défendre....