Extrait du journal

aux plaintes d’un peuple opprimé, et qu’en face de M. Tzankoff, ancien pro fesseur qui ferme les écoles et massa creur des foules paysannes, il dresse rait un remords vivant ? C’est ce scandale dont la Ligue des Droits de l’Homme a saisi la conscience universelle. En même temps, elle a dé chiré le masque dont s’affuble en France le gouvernement de M. Tzankoff. Il veut prendre à nos yeux figure avantageuse. Il se pose en gardien de l’ordre démocratique. Une sollicitation continue, tenace et enveloppante, qui prend toutes les formes et s’acquiert de singuliers concours, s’exerça sur les partis de gauche, sur le gouvernement, sur le Président du Conseil. Des émissaires, stylés et soldés, insi nuants et insidieux, se glissent dans la presse, dans les couloirs ministériels, au sein du parti radical. Ils parlent de la France avec des larmes dans la voix, jurent leurs grands dieux qu’ils ne veu lent que la paix, et réclament des ex pulsions pour l’amour de la liberté. Mais ils ne peuvent tromper que les aveugles et les complaisants. Chaque jour les découvre un peu mieux tels qu’ils sont. Ils se disent libéraux. Vandervelde, qui les a vus à l’œuvre, rapporte deux exemples du libéralisme bulgare : Loi de défense de l’Etat (4 janvier 1924). — Ceux qui propagent ou organisent l’émeute, ou qui incitent les troupes, la gendarmerie, la police ou (certaines, de leurs unités à l’émeute, seront punis de la peine de mort... Avis à la population de la part des auto rités militaires. — Les autorités militaires...