Extrait du journal
lion 362,000 tonnes ; pour la marine étrangère, 875,000 tonnes. Le troisième trimestre 1917 marqua une amélioration sensible ; néanmoins, le total des pertes fut de 1,494,000 ton nes (dont 953,000 pour l’Angleterre). Le quatrième trimestre 1917 marqua encore une légère diminution des pertes totales (1,273,000 tonnes). En 1918. les pertes totales furent les suivantes : Ier trimestre : 1,143.000 tonnes. 2* trimestre : 962.000. y trimestre : 915,000. Octobre 1918 : 178.000 (dont 84.000 pour 1 Angleterre et 98,000 pour la ma rine étrangère). En résumé, le total des pertes, pour toute la guerre 1914-1918, s'est élevé à plus de 15 millions de tonnes, dont 9 millions pour la marine britannique et 6 millions pour la marine étrangère ! Les difficultés ont été plus grandes, mais la victoire a fini par couronner les efforts des Alliés, maîtres de la mer. Il ne faut pas oublier que, dans une large mesure, les pertes britanniques fu rent compensées par des gains. Ainsi, en face des 9 millions de ton nes perdues par l’Angleterre, les gains s’élevèrent à 5,589,000 tonnes, savoir : Constructions nouvelles : 4,342,000 : Achats à l’étranger : 530,000 ; Tonnage ennemi capture : 7Î/.00C. La diminution du tonnage britannique se chiffra donc, pour toute la guerre, à 3,443,000 tonnes. Plaçons-nous en 1939. La situation actuelle est infiniment plus favorable. D’une part, les pertes sont beaucoup moins grandes, malgré la guerre barba re menée par le Reich. D’autre part, les gains sont beaucoup plus considérables (constructions nou velles, achats à l’étranger, tonnage en nemi capturé). Sans bourrage de crânes, on peut con clure que les Alliés ne courent pas le risque d’être privés du bénéfice de la maîtrise de la mer. Comme par le passé, c’est elle qui donnera la victoire finale. ■taimBiBiBiBiBiBiaiBiBiaiBiBiaii Les communiqués français Communiqué n® 197 du 11 décembre 193V, matin : Rien à signaler. • • Communiqué n® 198 du 11 décembre 1939, soir : Activité très réduite sur le front au cours de la journée....
À propos
L’Ère nouvelle a été fondée en décembre 1919 par deux socialistes déterminés, blessés de guerre : Yvon Delbos (1885-1956) et Gaston Vidal (1888-1949). Elle se définit en se sous-titrant « L’Organe de l’entente des gauches », et restera tout au long de son existence proche du parti radical. Malgré son faible tirage, le journal exerçait une influence importante dans le monde parlementaire.
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