Extrait du journal

Je sais bien que le travail est en servitude de Vîugent et que la tâche d’après-demain sera de la désenbastiller ; mais si le geôlier n’apporte pas la soupe à son prisonnier, m’est avis qu’à sa peine de liberté ravie, viendra s’ajouter la faim inassouvie et les douleurs qu’elle cause. Alors que la ronde des sous se fasse, qu’el le passe comme une rivière dans une contrée trop sèche et que, par le retouç continue du travail eu argent et d'argent en travail, ce pays s’habitue à aimer l’un à force de se sé parer de l’autre. Il faudrait ne point prendre la fortune pour but quand elle n’est qu’un moyen. Le bon, c’est de vivre, c’est de travailler, c’est de penser, aidons donc tout ce qui ai de : idée, vie, labeur, malgré que ces trois choses se suffisent naturellement. Le temps viendra ou l'on vivra seulement pour travailler, pour penser, pour aimer Mais comme à cette heure la pensée, le la beur et l’amour sont tarifés, comme le veau et le camembert sont cotés aux Halles, ceux qui endiguent les échanges par l’arrêt du signe font du malheur. Il faut de l’eau vive en la prairie, à son défaut de la boue. PEQUENOT....