Extrait du journal

François Albert a dit, excellemment, qu’il fallait laisser au négociateur de Lausanne le soin de négocier encore avec l’Amérique, et avec tant d’autres encore. Lausanne 1 On i^’a pas encore suffisamment pesé les conséquences des résultats acquis. On peut ergoter sur les chiffres et les conditions imposées à 1 Allemagne, on n’ergotera pas sur rc redressement diplomatique opéré par notre ministre des affaires étrangères. Dispensons-nous et dispensons-le des adjectifs. Ce sont les faits qui louent. Qu on veuille bien consulter le Bullefoi de la Presse étrangère publié par le Quai d’Orsay. 11 y a quelques semaines ks journaux du dehors marquaient tous une sorte de pessimisme : on accusait 's France de mauvaise volonté mondiak: on la présentait comme l’empêcheur de danser en rond. Cette sorte de coalibon morale et spontanée qui se fait contre notre pays quand le volant n’est P** en mains ou bien se trouve en des Mains fébriles, cette coalition s étalait *u grand jour. C’est fini. Après Lau••nne, cette prévention générale est dis•ipée. Le président Herriot a non seule ment remonté le courant, mais au lieu d être à l’écart ou à la traîne, on 1 a vu prendre le rôle de remorqueur. La puis ante activité a ramené dans l’Europe Un esprit bienfaisant d’ordre qui ne du rerait qu’un instant, s’il disparaissait, ^ qui nous vaudra une organisation durable de la paix si lui-même dure. Le Chambre, dans la majorité, a eu Fin ition qu’il fallait tenir compte du fait Herriot, comme a dit un jour Eugène Entier, et qu’il fallait également tenir tompte de la méthode personnelle et d* 1 influence directe qu’exerce notre président dans les milieux internatioBlu*. La Chambre n’a pas seulement bissé passer les projets financiers : on Peut dire qu’il se sont glissés furtive ment derrière le ministère. La Chambre...